Exemple de réparation
cloison moteur sur un TROPIC 25.
Cette page peut sembler superflue pour la grande majorité
des modélistes mais je pense qu’elle peut être utile à certain d’entre nous.
L’exemple qui suit est basé sur la réparation de la cloison
pare feu du TROPIC 25 de notre ami Jean Luc (comme le présentateur TV).
Les faits
Suite à une tentative de décollage de l’appareil sur une
piste en herbe un peu haute avec un moteur un peu poussif et le coach aux
commandes, l’avion a fait un très joli déclenché suivi d‘une roulade qui à eu
pour effet de décoller la cloison pare feu déjà
fragilisée par quelques infiltrations de carburant.
Au vue de l’attitude désespérée de notre ami Jean Luc (comme
le présentateur TV), le coach à pris sur lui la réparation à son compte.
Et tous en cœurs nous disons : MERCI COACH !!!
On voit sur la photo l’attitude cabreur du moteur qui
indique clairement d’où provient le problème, et nous voyons également sur
cette photo la tentative désespérée pour enrayer l’imprégnation grasse du bois à
l’aide de la trop fameuse pâte « joint bleu » indispensable dans la caisse à outil du
mécanicien, mais qui dans notre cas n’a pas d’autre utilité que d’empêcher un
collage efficace, sauf peut être un petit coté esthétique puisque la couleur du
dit joint rappelle assez bien la déco de l’appareil...
Réparons !
La premiere opération consiste à séparer le moteur de la
cloison pare feu malade à l’aide des outils adéquats, le tournevis cruciforme
et la clé « Allen ».
En effet l’originalité de ce moteur est d’être fixé avec des
vis de natures différentes ce qui nous oblige à utiliser l’outil adapté à chaque
vis. Nous voyons très bien sur cette photo les vis employées dont une est
recouverte d’une pâte blanchâtre.
L’énigme…
Nous pouvons à ce
stade formuler une hypothèse, qui serait de dire qu’une des vis d’origine (peut
être insuffisamment serrée), a suivi à
un moment une trajectoire différente de l’avion et à décidé de vivre sa vie
avec sa petite copine l’aiguille dans une botte de foin. On ne peut au
demeurant ne pas lui en vouloir d’avoir voulu voler de ses propres ailes, c’est
le rêve secret de chacun d’entre nous… Mais je m’égare et la conclusion sera de
dire que la vis de remplacement a été sauvagement séquestrée avec du frein
filet.
Elémentaire mon cher Watson !
Préparations
A ce stade nous avons méticuleusement arracher ce qui reste de la cloison pare feu
et nous pouvons retirer le réservoir avec ses diverses mousses de calage. Il
est clair que le réservoir était parfaitement isolé des vibrations du moteur grâce
à ce petit nid douillet amoureusement confectionné par notre ami Jean Luc (comme le présentateur TV)
Profitons que nous avons le fuselage dans les mains pour
nettoyer proprement toutes les surfaces souillées par d’anciens collages et
d’anciennes décorations « joint
bleu », cela facilitera grandement
le collage des nouvelles pièces. Vous pouvez employer pour celà divers outils,
le plus pratique étant le rouleau abrasif monté sur un flexible de mini perceuse. Vous pouvez aussi gratter avec les ongles
mais c’est moins pratique et c’est parfois douloureux …
Une petite
larme ?
Non, non, ne reposez pas tout de suite le fuselage mais
contemplez le pendant quelques instants et persuadez vous que vous allez y arriver,
que rien n’est irrémédiable et qu’en prenant sur vous et en persévérant, votre
bel oiseau, celui que vous chérissez tant va revoler bientôt !!!
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