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MINI BOY le premier...

    Bon, ceux qui me connaissent vont rigoler, les autres, compatissez !!..

    Cette photo doit avoir une bonne quinzaine d'années et c'est mon premier hélico : un mini boy.
Etant le seul dans le club à pratiquer cette discipline, les débuts ont été difficiles, bien souvent de longues heures de réglages pour quelques minutes de vol.

  Après deux bonnes années de persévérances avec en tout deux crashs majeurs dus à une mécanique vieillissante, j'ai fini par jeter l'éponge et à revenir à mes premiers amours : l'avion.

    A ce moment là je tenais un stationnaire correct et je tentais de petits déplacements d'avant en arrière et toujours avec le cerceau.

BELL 222
mécanique UNI Expert

    Mais l'histoire ne pouvait pas s'arrêter là, le démon de l'hélico me tenaillait toujours, deux ans plus tard, je réinvesti dans une mécanique UNI EXPERT Graupner et je l'équipe d'un fuselage de Bell 222.

      La mécanique est plus fiable et plus précise que la précédente et le vol est beaucoup plus sécurisant qu'avec le mini boy. Le temps passe et je n'ai toujours pas franchi le pas de me lancer franchement dans la translation et, au bout de trois ans, j'en suis toujours à vider des réservoirs en stationnaire à trois mètres du sol, et à faire des ronds en avançant tout doucement aucazou...

    Je ne suis décidément pas un "killer" mais je n'ai jamais crashé la bête et elle est toujours de ce monde.Là dessus une nouvelle vie avec une maison à rénover et l'hélico en stationnaire accroché au plafond du salon et un break de vol de presque cinq ans.

Le FOXY de chez VARIO

    Tout cela nous amène à septembre 2000 ou je replonge dans l'Hélico et pour me remettre en mains, je fais l'acquisition d'un Foxy de chez Vario avec un moteur super tigre S45 ABC. Je ne voulais pas reprendre tout de suite le Bell, trop peur de le casser...

     Entre temps : Le simulateur... Ah, merveille des merveilles, le SIMULATEUR !

     Dans mon cas c'est un CSM 9 de chez NHP, et c'est l'outil qu'il me fallait pour prendre ma revanche.

    Ce truc m'a permis de tester le stationnaire dans toutes les configurations, nez face à moi ou bien en latéral, chose que je ne n'osais pas tester en grandeur de peur de perdre le contrôle et de tout pét.. ! Il m'a permis de comprendre aussi les effets pervers de la rotation du rotor sur les virages et bien d’autres choses encore.

     Vous qui débutez je ne peux que vous encourager à pratiquer du simu, l'investissement est minime en regard du prix des pièces à changer sur votre hélico si vous crashez et, vous progresserez bien plus vite car vous aurez acquis les réflexes qui manquent aux débutants dans les situations délicates .

   Vue des flasques assemblées par
vis de 3mm et ecrous
Vis de blocage en rotation
du boitier d'anti couple

    Revenons en au FOXY.

    Je ne vais pas vous faire une description du montage, la notice est bien faite et il n'y a rien à redire.

    Seul petit probleme rencontré lors du montage : une entretoise sur l'arbre de rotor que j'ai du reprendre au tour pour la diminuer de 8 dixiemes, la fixation de la tête de rotor n'etait pas possible autrement et d'autre part il n'est pas aisé de monter le cache turbine sans qu'il touche celle ci.

   Encore une fois, j'ai du utiliser le tour et reduire l'épaisseur de la turbine de quelques milimetres pour remedier au probleme.

    Le premier vol a été fait avec les réglages préconisés mais j'ai rajouté le dual rate (40 %) sur l'anti-couple le cyclique lateral et longitudinal et de l'exponentiel (30%) sur le pas collectif pour les vols suivants.

    N'étant pas un pro de l'helico, je me contenterai de donner mon sentiments par rapport à la facilité de mise en oeuvre et aux qualités de vols .

    Pour ce qui est de la mise en route, le systeme de démarrage fait que le demarreur et trés près de la poutre et il n'est pas aisé de le maintenir, d'autant plus qu'il faut veiller à ce que l'enmanchement carré du demarreur soit bien inbriqué dans la turbine sous peine de la voir se déteriore rapidement.

    Pour le reste, tous les éléments sont bien accessibles et il est trés facile de reprendre un réglage ou de faire une maintenance .

    Les premiers vols en stationnaire se sont deroulés sans histoire. Par contre dès que j'ai commencé à charger le rotor, translation et virages serrés, il s'est produit un truc trés désagreable. A une quinzaine de mètre du sol, le moteur s'est subitement emballé en sortie de virage, j'ai immédiatement réduit les gaz, remis l'appareil à peu près à plat et je me suis affalé dans un champs de blé en remettant du pas au dernier moment pour amortir un peu la chute : Pas de dégats ! Je ne pensais pas être obligé de tester l'autorotation si vite, et l'inter de la radio n'était même pas programmé pour ; depuis, il y est. La cause de la panne est l'usure prématurée de la couronne conique de l'arbre rotor, l'ensemble de la pignonnerie est monté sur roulements et le tout se trouve entre deux flasques en plastique injecté assemblées par des vis parker. Ce sont ces vis qui se sont arrachées pendant l'effort et les deux flasques désassemblées, les pignons n'ont pas resisté. La solution consiste à traverser les flasques de part en part et de mettre des vis de 3 mm avec des ecrous freinés.

    Un autre problème rencontré un peu plus tard : le boitier d'anti-couple est fixé par serrage sur la poutre et au bou de quelque temps , malgré un serrage énergique, il finit par tourner. Le vol s'en ressent !.. La solution consiste à percer le boîtier et la poutre a 2,5mm et à mettre une vis parker de 3 mm pour immmobiliser en rotation. Voilà pour ce qui est des problemes liés à la mécanique elle même. Au vu de certains articles , je pense que la commande d'anticouple est un peu tarabiscotée, je vais donc monter le servo sur la poutre et mettre une commande plus directe .

Vue de la commande
d'anti-couple d'origine,
un petit peu trop tordue ...

A propos de vibrations...

    J'ai essayé d'apporter un soin tout particulier à l'equilibrage tant du rotor principal que de l'anticouple et il n'y a apparement pas de vibrations basses fréquence, par contre le peu d'espace entre les servos et le chassis font que les silent-blocs de servos ne servent pas à grand chose, les vibrations hautes fréquences dues principalement au moteur se transmettent directement du chassis au boitier de servo. A cause de celà j'ai failli crasher deux fois, une fois sur usure d'un fil à l'interieur d'un servo de cyclique, ce qui provoqua des tops importants sur le plateau et l'autre fois, rupture de la connection du moteur sur le c.i. du servo et cela sur l'anti couple, c'est pas drole !!!

    Tout cela en l'espace d'une dizaine de vols, à chaque fois qu'on redécolle, on se demande quelle tuîle va arriver... J'ai également protégé et immobilisé toute la fillasse avec de la gaine spirale et des colliers rilsan, mais regulièrement la gaine spi arrive à s'user sur les angles du chassis. Les vibrations sont une réalité et il ne faut pas sous estimer leurs actions ravageuses...

    En conclusion ...

    Le parcours n'a pas été facile mais j'ai la satisfaction de faire évoluer mon hélico de manière satisfaisante, et j'ai encore plein de choses à découvrir alors, l'aventure continue!!

                                                                                                                                            Bientôt la suite !!..

Merci à Philippe pour la réalisation de cette page !..

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